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    Re-Orienting Compagnies's Hiring Behaviour : An Innovative 'Back-To-Work' Method in France

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    Current ‘back-to-work' programmes, particularly in France, tend to be built on a concept of personal responsibility for (long-term) unemployment and follow an ‘adaptive' approach: improving the ‘employability' of the unemployed, which is seen as an individual capacity, independent of the work and evaluation context. Our contribution justifies an alternative approach to back-to-work initiatives, so that society's share of responsibilities for long-term unemployment and social exclusion is taken into account within a collective, emergent and context-related conception of employability. Our study is based on observation of an innovative back-to-work programme in France (IOD) which seeks to change employers' assessment and recruitment practices to help vulnerable candidates who are generally discriminated against when seeking work. This interventionist approach aims to alter the demand side of the labour market and bring about changes in companies' practices to encourage more stable jobs and reduce selectivity in hiring.back-to-work policies ; employability ; employers' evaluation methods ; interventionist approach ; labour quality ; long-term unemployment ; recruitment

    L'exclusion professionnelle : quelle implication des entreprises ?

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    National audienceThe basic assumption of this article is that companies' labour management and selection methods strongly affect unemployment duration and partly contribute to making certain workers "unemployable". Based on the results of the econometric study by Delattre and Salognon (2008), which examines the connections between the plurality of institutional bodies and longer unemployment duration, this study identifies the labour management methods likely to trigger the exclusion process. Recognising the role of companies and their practices in this process means admitting that employability is neither an individual or natural process but a collective one, which raises the issue of the public intervention approach. The idea is to switch from an adaptive to a more intrusive logic, i.e. focused on companies and their practices, at a preventative (develop external flexibility and forward-looking labour management) and curative level (integration by acting on supply and demand).L'hypothèse de départ de cette contribution est que les modes de gestion et de sélection de la main-d'oeuvre opérés par les entreprises ont une influence forte sur la durée de chômage des individus et ont leur part de responsabilité dans la construction de l'" inemployabilité " des travailleurs. Reprenant les résultats de l'étude économétrique de Delattre et Salognon (2008) qui explore les liens entre pluralité des formes institutionnelles et allongement de la durée de chômage, cette étude identifie les modes de gestion de la main-d'oeuvre susceptibles de déclencher le processus d'exclusion. Reconnaître le rôle des entreprises et de leurs pratiques dans ce processus, c'est admettre que l'employabilité des individus n'est ni individuelle ni naturelle, mais plutôt construite collectivement, ce qui pose la question de la logique d'intervention publique. Il s'agit de passer d'une logique adaptative à une logique plus intrusive, i.e. tournée davantage vers les entreprises et leurs pratiques, au niveau préventif (aménagement de la flexibilité externe et gestion prévisionnelle de l'emploi) comme curatif (insertion par la méthode d'intervention sur l'offre et la demande, dite méthode IOD)

    L'exclusion professionnelle : quelle implication des entreprises ?

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    L'hypothèse de départ de cette contribution est que les modes de gestion et de sélection de la main-d'oeuvre opérés par les entreprises ont une influence forte sur la durée de chômage des individus et ont leur part de responsabilité dans la construction de l'" inemployabilité " des travailleurs. Reprenant les résultats de l'étude économétrique de Delattre et Salognon (2008) qui explore les liens entre pluralité des formes institutionnelles et allongement de la durée de chômage, cette étude identifie les modes de gestion de la main-d'oeuvre susceptibles de déclencher le processus d'exclusion. Reconnaître le rôle des entreprises et de leurs pratiques dans ce processus, c'est admettre que l'employabilité des individus n'est ni individuelle ni naturelle, mais plutôt construite collectivement, ce qui pose la question de la logique d'intervention publique. Il s'agit de passer d'une logique adaptative à une logique plus intrusive, i.e. tournée davantage vers les entreprises et leurs pratiques, au niveau préventif (aménagement de la flexibilité externe et gestion prévisionnelle de l'emploi) comme curatif (insertion par la méthode d'intervention sur l'offre et la demande, dite méthode IOD).Entreprise ; mode de gestion de la main-d'oeuvre ; chômage de longue durée ; exclusion professionnelle ; insertion

    Modes de jugement des entreprises et insertion des chômeurs de longue durée. Observation de la méthode IOD

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    Les dispositifs d'insertion actuels, français notamment, reposent pour la plupart sur une conception de la responsabilité individuelle du chômage (de longue durée) et suivent une logique « adaptative » : améliorer « l'employabilité » des chômeurs, conçue comme une aptitude individuelle indépendante du contexte de travail et d'évaluation. Notre contribution justifie un renversement de logique des politiques d'insertion par la prise en compte des responsabilités sociales dans le chômage de longue durée et l'exclusion, associée à une conception collective, émergente et contextuée de l'employabilité. Elle s'appuie sur le récit d'observation d'une méthode d'insertion innovante en France (IOD) qui cherche à modifier les modes d'évaluation et de recrutement des employeurs pour insérer un public précaire, habituellement discriminé. Cette logique intrusive a pour objectifs de transformer la demande de travail et d'induire une évolution des pratiques des entreprises vers des embauches stables et vers une baisse de la sélectivité à l'embauche.chômage de longue durée ; politiques d'insertion ; méthode IOD ; employabilité ; méthodes de recrutement

    Entreprises, modes de gestion de la main-d’oeuvre et allongement de la durée de chômage : une analyse économétrique

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    Cet article explore les liens empiriques entre la pluralité des formes institutionnelles et la durée de chômage pour apprécier le rôle des entreprises et de leurs modes de gestion de la main d’oeuvre dans l’allongement de la durée de chômage et dans la construction de l’employabilité des travailleurs. A partir du suivi longitudinal des chômeurs de l’enquête TDE - MLT, nous procédons à une analyse microéconométrique de la durée du premier épisode de chômage des individus en fonction des variables attachées aux entreprises et aux relations d’emploi passées. Les résultats établissent que certaines pratiques de gestion de la main-d’oeuvre développées par les entreprises déterminent les parcours de chômage des individus de notre échantillon et construisent en partie la vulnérabilité des travailleurs au chômage de longue durée.Durée de chômage, modes de gestion de la main d’oeuvre, catégories d’entreprises

    Le recrutement dans la grande distribution : des pratiques ajustées ?

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    International audienceLe secteur de la grande distribution (hypermarchés et supermarchés, grand commerce spécialisé et grands magasins) recrute malgré la crise, en majorité sur des emplois à bas salaires en magasins. A partir d'une enquête qualitative située dans Paris et sa petite couronne, nous décryptons ici les pratiques de recrutement mises en œuvre, afin d'en saisir les enjeux. Cet article montre tout d'abord comment les pratiques de recrutement et le type d'acteurs impliqués " s'ajustent " aux caractéristiques du système d'emploi (emplois à bas salaire et à temps partiel, fort turnover, horaires contraignants, mobilités internes en perte de vitesse) et aux segmentations qui traversent le secteur (entre magasins indépendants et magasins intégrés, entre recrutements d'employés et de cadres, marchés interne et externe). Nous montrons également que l'ajustement des pratiques ne signifie pas qu'elles sont justes, c'est-à-dire exemptes de risques d'exclusion ou de discrimination. Enfin, loin d'être figées et uniformes, les pratiques varient, au gré d'une réorganisation, d'une méthode innovante, d'une contrainte de temps accentuée. Ces variations reconfigurent les rapports entre les acteurs, modifient l'ordre dans lequel les critères sont actionnés et finalement, conduisent à considérer sous des angles différents l'employabilité des candidats. Pour développer ces idées, nous retraçons dans une première partie le système d'emploi du secteur afin d'exposer le contexte au sein duquel se déroulent les recrutements. Au travers des acteurs impliqués, des canaux actionnés, des méthodes mobilisées et des critères privilégiés, nous présentons les pratiques mises en œuvre pour recruter des employés en magasin (partie 2) et des cadres (partie 3) et les enjeux qu'elles soulèvent

    Entreprises, modes de gestion de la main-d'oeuvre et allongement de la durée de chômage : une analyse économétrique

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    International audienceThis paper accounts for the empirical links between the plurality of institutional forms and the unemployment duration in order to appreciate the firms' function, through workers' management styles, in rising unemployment duration and in constructing the workers' employability. Using the TDE-LMT longitudinal survey (DARES), we conducted a microeconometric study of the duration of individuals' first unemployment period in accordance with the firms' variables and work relation variables. Results show that certain management practices of firms largely influence the individual's unemployment pathway and partly concur to construct the workers' vulnerability to long term unemployment.Cet article explore les liens empiriques entre la pluralité des formes institutionnelles et la durée de chômage pour apprécier le rôle des entreprises et de leurs modes de gestion de la main-d'œuvre dans l'allongement de la durée de chômage et dans la construction de l'employabilité des travailleurs. À partir du suivi longitudinal des chômeurs de l'enquête TDE-MLT, nous procédons à une analyse microéconométrique de la durée du premier épisode de chômage des individus en fonction des variables attachées aux entreprises et aux relations d'emploi passées. Les résultats établissent que certaines pratiques de gestion de la main-d'œuvre développées par les entreprises déterminent les parcours de chômage des individus de notre échantillon et construisent en partie la vulnérabilité des travailleurs au chômage de longue durée
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